Tartas

Publié le par caro

Le site de Pelletrin frappé en plein coeur par Klaus
Les installations des chasses traditionnelles ont subi d'importants dommages, suite à la chute de nombreux pins. (photo g. B.)
Ce n'est que lundi dernier que Jean-Jacques Laguë, président de l'association Pelletrin, nature et passions landaises, a pu vraiment mesurer l'étendue des dégâts causés au site par la tempête Klaus. « C'est désolant ; nous avions achevé à 90 % le travail de reconstitution des diverses chasses traditionnelles et voilà qu'il va falloir tout reprendre », déplorait le Tarusate à la vue de ces pins majestueux, jetés à terre ou cassés net au cours de cette nuit funeste de janvier. Si les palombières, tonnes et autres installations légères peuvent être récupérées, par contre, les arbres, eux, ne repousseront pas de sitôt, enlevant du même coup au site une partie de son charme.

Comme par miracle, la grange entièrement meublée et équipée d'une vidéo n'a pas subi le moindre dommage. Les dégâts sont aussi très limités au quillier de Pelletrin et, soit dit en passant, l'élagage des platanes et autres chênes, qui fit naguère l'objet d'une polémique, trouve ici toute sa pertinence. Même les bâches ne se sont pas envolées !

À Ous pins - Par contre, la plupart des pins qui bordaient le chemin d'accès, sont mutilés et la tempête a également mis à mal les conifères situés à proximité du parcours du CSO ; celui du cross empruntera désormais quelques zones déboisées. Par bonheur, les bâtiments n'ont été que très peu touchés et, à l'abri, en toute sécurité, les chevaux n'ont pas semblé traumatisés par l'ouragan. Le site est loin d'être défiguré donc, la vie finira par reprendre le dessus et les organisateurs de Fest'afrik peuvent être rassurés ; le festival solidaire pourra s'y dérouler (presque) normalement. D'ailleurs, le « sage » qu'est Pierre Rahbi y avait annoncé, lors de sa conférence de juillet dernier, la catastrophe économique et le cataclysme écologique.

Auteur : Guy Bop
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