Tartas
De fait, après un rapide diagnostic effectué par Eric Lamothe, maire-adjoint chargé des travaux, et Patrice Tournier, chef des services techniques, la structure, démontable mais toujours en place depuis son inauguration en juillet 2007, a « bougé » sous les effets de Klaus. « Un tiers environ des fermes métalliques se sont déboîtées, certaines d'une vingtaine de centimètres, et les fixations au sol ont cédé sous la pression. Après le passage de l'Apave cette semaine, nous allons contacter le constructeur espagnol pour obtenir des devis et les soumettre à notre assureur », a confié l'élu. C'est donc l'ensemble de l'installation qui a été fragilisé, la rendant inaccessible au public. « Je crains que les travaux de remise en état ne demandent plusieurs mois et je vous invite d'ores et déjà à réfléchir pour organiser la course landaise de Pâques dans une autre arène du Pays tarusate », a enchaîné le premier magistrat devant une assemblée médusée.
Une inquiétude partagée par le président du Comité des fêtes, Wilfried de Zanet, car juillet n'est pas si loin et les trois manifestations taurines prévues dans cette enceinte comptent pour beaucoup, tant dans l'économie de la fête que dans la qualité du programme.
Projet fédéral d'arènes - Alors, ces arènes, acquises par l'ancienne municipalité et qui ont coûté la bagatelle de 158 000 euros, finiront-elles chez un ferrailleur ? La question est désormais posée et Jean-François Broquères, membre du comité directeur de la FFCL, a d'ailleurs reparlé, lors de l'AG du club taurin, du projet fédéral d'arènes démontables auquel Tartas pourrait éventuellement se raccrocher. Ainsi, ça en serait fini de cette arène, surnommée « boîte de conserve » par nombre de riverains.
(1) Les comptes rendus paraîtront prochainement dans ces colonnes.
(2) Rond (piste) en espagnol.